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NUÉE n. f.
XIIe siècle. Dérivé de nue.
1. Nuage étendu, épais. S'emploie dans la langue soutenue. Il faut laisser passer la nuée. Zeus, l'assembleur des nuées (litt.). Selon l'Écriture sainte, quarante jours après sa résurrection, les apôtres virent le Christ s'élever dans une nuée lumineuse. • Par anal. Nuée ardente, nuage brûlant, incandescent, constitué de gaz, de cendres et de blocs de pierre, que projettent certains volcans en éruption. La ville de Pompéi fut détruite par les nuées ardentes du Vésuve. • Fig. et vieilli. Se dit d'une conspiration, d'une vengeance qui se prépare et qui est près d'éclater. La nuée se forme. On ne sait où la nuée crèvera.
2. Par anal. Multitude d'oiseaux, d'insectes, dont le vol ressemble à un nuage. On vit une nuée de corbeaux, de moucherons. Les sauterelles s'abattaient sur les champs par nuées. • Par ext. En mauvaise part. Quantité de personnes qui affluent ; groupe nombreux. Une nuée de touristes. L'actrice était poursuivie par une nuée de photographes. Des nuées de solliciteurs.
3. Fig. et vieilli. Au pluriel. Abstractions vagues ; idées chimériques. Cet auteur se perd dans les nuées, devient trop abstrait et inintelligible. • Titre célèbre : Les Nuées, d'Aristophane (423 av. J.-C.).