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NANTIR v. tr.
XIIIe siècle. Dérivé de l'ancien français nant, « gage, caution », lui-même issu de l'ancien scandinave nam, « prise de possession ».
1. DROIT. Vieilli. Munir d'un nantissement, donner des gages pour sûreté d'une dette. Cet homme ne prête point si on ne le nantit auparavant. Ce créancier est nanti. • Pron. Il n'a rien perdu dans cette affaire, il s'était nanti de gages sûrs, ou, absolt., il s'était nanti. Se nantir des effets d'une succession, s'en saisir comme y ayant droit, s'en emparer par précaution, quitte à les remettre à la masse des biens à partager.
2. Pourvoir quelqu'un d'un bien, d'un revenu. Il avait nanti son fils de quelques terres. Nantir les membres de sa famille. Pron. Fam. Il s'est nanti, bien nanti, il a amassé une fortune. • Par ext. Munir, pourvoir de quelque objet utile. Nantir quelqu'un de renseignements, de documents. Pron. Je me suis nanti de devises pour ce voyage. • Fig. Nanti de cette assurance, il n'a plus hésité.