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MITRE n. f.
XIIe siècle. Emprunté du latin médiéval mitra, de même sens.
1. Nom donné à certaines coiffures ou ornements de tête, en usage chez divers peuples d'Asie et de l'Orient ancien. S'est dit en particulier d'une bande d'étoffe destinée à couvrir la chevelure que les femmes romaines portèrent quelque temps, à l'imitation des Perses.
2. RELIG. CHRÉTIENNE. Coiffure haute que portent les évêques, les abbés et certains prélats, quand ils officient en habits pontificaux. L'évêque fit son entrée, la mitre en tête et la crosse à la main. Mitre simple, mitre précieuse. Les fanons d'une mitre. Expr. Recevoir, coiffer la mitre, accéder à l'épiscopat.
3. Par anal. MILIT. Coiffure richement ornée, en tissu et en métal, portée du XVIIe au XIXe siècle par les grenadiers, dans certaines armées. - BÂT. Dispositif de terre cuite ou de métal coiffant l'extrémité d'un conduit de cheminée et servant d'abat-vent. - ZOOL. Mollusque gastéropode des mers chaudes et tempérées, à coquille fusiforme.