| ![]() ![]() ![]() ![]() MEUBLE adj. et n. m. XIIe siècle, moeble. Issu du latin mobilis, « mobile ». ★I. Adj. Qu'on peut déplacer, remuer. ☆1. En parlant d'un sol. Terre meuble, terre légère, facile à retourner, ou terre brisée et divisée par les labours. GÉOL. Formation meuble, dont les éléments sont peu liés entre eux, ne présentent qu'une faible cohésion. Les sables, les graviers, les limons sont des formations meubles. Dépôts de calcaires meubles. ☆2. DROIT. Se dit d'un bien qui, par nature, peut être transporté d'un lieu à un autre, sans dommage ni perte de valeur. Engager, vendre tous ses biens, meubles et immeubles. L'argent comptant, les bijoux, l'argenterie sont des biens meubles. Par ext. Se dit de tous les biens qui ne sont pas immobiliers, auxquels la loi reconnaît un caractère mobilier. Sont dites meubles par l'objet auquel elles s'appliquent les créances, les rentes perpétuelles ou viagères. • Subst. Les meubles suivent la personne. En fait de meubles, possession vaut titre. ★II. N. m. ☆1. Dans la langue courante, tout objet servant à l'aménagement intérieur, à la décoration d'une maison, d'un lieu d'habitation, etc. Cette commode, ce secrétaire est un beau meuble. Un meuble d'acajou, un meuble en merisier. Meubles de haute époque. Meubles Empire. Acheter des meubles dans une vente publique. Meubles de cuisine, de salle de bains, de jardin. Meubles de rangement, de bureau. Expr. Se mettre dans ses meubles, acheter des meubles pour garnir l'appartement qu'on veut occuper. Mettre une femme dans ses meubles (vieilli), l'entretenir, lui donner un logement et des meubles pour le garnir. Fig. et fam. Sauver les meubles, préserver ce qui peut l'être de la ruine, du désastre. • Vieilli. Au singulier, dans un sens collectif. Ensemble des objets garnissant un appartement, une pièce, etc. (aujourd'hui, on dit Mobilier). Meuble de tapisserie. Faire don d'un meuble complet. ☆2. HÉRALD. Toute figure dont la place dans l'écu n'est pas fixe. Meubles et partitions. |