| MANIVELLE n. f. XIIIe siècle, manevele. Issu du latin manicula, « petite main ». Pièce métallique, généralement coudée deux fois à angle droit, qu'on place à l'extrémité d'un axe, d'un arbre, d'un essieu et qu'on actionne manuellement pour leur imprimer un mouvement rotatif. La manivelle d'un treuil, d'un cric, d'une chignole. La manivelle d'un moulin à café. Tourner la manivelle d'un orgue de Barbarie. • CYCLISME. Les manivelles du pédalier, les deux tiges rigides qui supportent les pédales et transmettent la force motrice à la chaîne et à la roue arrière. Expr. fam. Appuyer sur les manivelles, pédaler avec énergie. - AUTOMOBILE. Manivelle de démarrage, pièce coudée qui, engrenée à l'extrémité du vilebrequin, permettait de faire démarrer le moteur d'une automobile. Loc. Retour de manivelle, choc produit au moment de la mise en marche, quand la manivelle revient brusquement en arrière. Fig. Contrecoup inattendu, changement brutal ou dangereux dans le déroulement prévisible d'une affaire.- CINÉMA. Anciennt. Levier qui permettait d'actionner manuellement un appareil de prise de vues ou de projection. Subsiste aujourd'hui dans l'expression figurée Premier tour de manivelle, début de tournage. On a donné hier le premier tour de manivelle. |