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MALICE n. f.
XIIe siècle. Emprunté du latin malitia, « nature mauvaise ».
1. Inclination à mal faire, à nuire ou à causer de la peine à autrui, notamment en usant de moyens détournés. Il a un fonds de malice. S'il refuse, c'est uniquement par malice. C'est un homme sans malice, bienveillant, candide, voire naïf. Expr. Faire ou dire quelque chose sans y entendre malice, sans mauvaise intention. Il n'y voit pas malice. • Par ext. La malice de ses discours, de ses insinuations n'épargne personne. • Par méton. Acte ou propos où l'on décèle l'intention de nuire. On devine, derrière cette affaire, une de ses malices.
2. Disposition d'esprit qui porte à taquiner, à railler plaisamment autrui. Elle a de la malice, mais point de méchanceté. Par ext. Il y a de la malice dans sa physionomie, dans son sourire. Un regard pétillant de malice. • Par méton. Plaisanterie, tour espiègle que l'on joue à quelqu'un. Ce ne sont que des malices d'enfant. Veuillez pardonner cette petite malice.
3. Finesse, habileté où il entre de la ruse. Sa réponse était pleine de malice. Loc. Sac à malice, accessoire servant aux prestidigitateurs pour des tours de passe-passe et, fig., ensemble des ruses, des expédients dont une personne dispose pour arriver à ses fins. Cet avocat saura bien tirer de son sac à malice un témoignage inattendu. (On dit aussi, dans ce sens figuré, Boîte à malice.)