| MAIS conj. et adv. Xe siècle. Issu du latin magis, « plus, plutôt ». ★I. Conj. ☆1. Permet d'opposer deux termes ou deux membres de phrase pour introduire une restriction, une objection, une explication, ou pour marquer un renchérissement sur ce qui vient d'être dit. Je le connais, mais peu. Je viendrai, mais plus tard. Ce meuble est non pas en noyer mais en chêne. Il a mal agi, mais on peut lui trouver des excuses. En corrélation avec Non seulement. Il est non seulement pauvre, mais encore, mais aussi criblé de dettes. • Subst. Fam. Il y a un mais, une difficulté, un obstacle. Il n'y a pas de mais qui tienne, aucune objection n'est possible. Avec des mais et des si, on ne fait rien. ☆2. Au commencement d'une phrase, et surtout dans la conversation, s'emploie pour servir de transition, indiquer qu'on revient à un autre sujet ou qu'on quitte celui dont on parle. Mais, revenons à notre sujet. Mais c'est trop parler de moi. ★II. Adv. ☆1. Vieilli. Plus, davantage. Ne subsiste que dans l'expression N'en pouvoir mais, ne rien y pouvoir. Si le fils a commis une faute, le père n'en peut mais. ☆2. Surtout dans la langue parlée et dans des phrases exclamatives ou interrogatives. Pour insister, renchérir. Il est bête, mais bête ! Mais oui ! Mais non ! Mais pas du tout ! Pour marquer la surprise, l'impatience. Mais pourquoi ? Mais enfin ! |