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MÉLANCOLIE n. f.
XIIe siècle. Emprunté, par l'intermédiaire du latin melancholia, du grec melagkholia, « bile noire », puis « humeur noire, mélancolie ».
1. MÉD. ANCIENNE. Autre nom de l'atrabile ou bile noire ; prédominance de cette humeur dans le corps. • Par ext. Disposition d'esprit sombre et inquiète, mécontentement de soi-même et du monde, qu'on attribuait à l'excès de bile noire. Par personnification, avec une majuscule. Charles d'Orléans se disait écolier de Mélancolie. « La Mélancolie », célèbre gravure de Dürer.
2. À l'époque romantique, s'est dit d'un penchant à la rêverie grave, à la méditation solitaire. • Par affaibl. Désigne le plus souvent, dans la langue courante, une certaine disposition de l'âme à éprouver une tristesse vague, sans cause définie, dans laquelle entre parfois une certaine complaisance ou une certaine douceur. Être enclin à la mélancolie. Tomber, sombrer dans la mélancolie. • Par méton. La mélancolie d'un souvenir, d'une œuvre musicale. • Expr. fam. Cet homme n'engendre pas la mélancolie, il est naturellement gai et répand la bonne humeur autour de lui.
3. PSYCHIATR. Psychose caractérisée notamment par le ralentissement de l'activité intellectuelle et psychomotrice, et par la dépréciation de soi.