LÉGÈRETÉ n. f.
XII^e siècle, legerté. Dérivé de léger.
☆1. Qualité de ce qui est léger, peu pesant. La légèreté de l'air. La légèreté de l'aluminium, du liège. Ce tissu est d'une grande légèreté.
☆2. Qualité de ce qui est peu intense, de ce qui a peu de force. La légèreté d'un parfum. La légèreté d'un vin. La légèreté de son sommeil. • Fig. Caractère de ce qui est peu important, peu considérable. La légèreté de ses connaissances. La légèreté d'une faute.
☆3. Liberté, aisance dans le mouvement, agilité. Marcher, courir avec légèreté. La légèreté d'un danseur. La légèreté de son pas. Par méton. Cet artiste a une grande légèreté de trait, de touche. Fig. Il y a de la légèreté dans sa manière d'écrire, dans son style, de l'agrément, de la facilité.
☆4. Défaut de sérieux, de constance, de réflexion. Je crains la légèreté de son esprit, de son caractère. Il s'est conduit dans cette affaire avec une grande légèreté. Par sa légèreté, il a compromis toute l'entreprise. Par méton. Faute commise par étourderie, et qui est de peu de gravité. Cette légèreté ne méritait pas une telle punition. • S'emploie parfois sans nuance péjorative. Elle a pris la chose avec légèreté. • Par ext. Propension au badinage, à la plaisanterie un peu leste ; liberté, licence dans le langage ou la conduite. Il tient des propos d'une grande légèreté. La légèreté de ses manières. Légèreté de ton.