LOYAL, -ALE adj.
(pl. Loyaux, -ales). XI^e siècle, leial. Issu du latin legalis, « légal ».
☆1. DROIT. Vieilli. Qui est conforme à la loi, qui est fait dans les règles prescrites. Un bon et loyal inventaire. Les loyaux coûts, les frais légitimement requis qui s'ajoutent au prix d'acquisition d'un immeuble. Les loyaux coûts comprennent les frais d'actes notariés ainsi que les droits d'enregistrement et de transcription. Marchandise bonne et loyale, sans fraude, d'une qualité convenable.
☆2. En parlant d'une personne. Fidèle à l'autorité légitime. Un sujet loyal. Un serviteur loyal. • Par ext. Fidèle à ses engagements, plein d'honneur et de probité ; sincère, droit, franc, sans détour. Je veux être loyal avec vous. Vous n'avez pas été loyal dans cette affaire. Un adversaire loyal. • Par méton. Une conduite loyale. Un procédé franc et loyal. Remettre à un domestique un certificat de bons et loyaux services. Il n'est pas loyal d'agir de la sorte. • Subst., au féminin, dans la locution adverbiale familière À la loyale, conformément à ce que l'honneur exige, sans traîtrise. Se battre, s'expliquer à la loyale, sans armes ou à armes égales.
☆3. Par anal. ÉQUIT. Cheval loyal, qui va franchement, qui répond bien à la demande. Bouche loyale, qui obéit bien aux actions du mors.
☆4. Monsieur Loyal (d'après le nom d'un maître de manège du Second Empire), dans les cirques, régisseur de piste qui présente les numéros, et sert de faire-valoir aux clowns, aux acrobates, aux jongleurs, etc.