LITIÈRE n. f.
XI^e siècle. Dérivé de lit.
☆1. Paille, fourrage qu'on répand sur le sol des écuries, des étables, des bergeries, pour que les animaux puissent s'y coucher. Une litière fraîche. Changer, renouveler la litière. Dormir sur la litière. Expr. Ce cheval est sur la litière, il est malade ou estropié et ne peut sortir de l'écurie. Loc. fig. Faire litière de, ne faire aucun cas de, renoncer sans regret ou inconsidérément à, faire bon marché de. Faire litière de ses scrupules. • Par ext. Produit industriel absorbant, destiné aux besoins naturels des animaux d'appartement.
☆2. PÉDOLOGIE. Couche de débris végétaux peu altérés qui se trouvent à la surface d'un sol, notamment d'un sol forestier.
☆3. Anciennt. Lit de repos, ordinairement couvert et clos, muni de brancards et porté par des chevaux, des mulets ou des hommes. Voyager en litière. La litière des anciens Romains. La litière du cardinal de Richelieu.