| LEURRER v. tr. XVe siècle, au sens de « attirer ». Dérivé de leurre. ☆1. FAUCONNERIE. Dresser un oiseau de proie à répondre lorsqu'on lui jette le leurre. Ces oiseaux-là ne sont pas aisés à leurrer et, pron., avec valeur passive, ne se leurrent pas facilement. ☆2. Fig. Tromper, abuser quelqu'un en faisant miroiter à ses yeux quelque vaine espérance. On l'a leurré de cet espoir. Il a été leurré par de belles promesses. Elle s'est laissé leurrer. Pron. Se leurrer, se tromper soi-même par des espoirs chimériques. Il s'est leurré sur ses chances de réussite. Ce serait se leurrer que d'espérer une paix prochaine. |