| LARRON n. m. (le féminin Larronnesse n'est plus usité). Xe siècle, ladron, ladrun. Issu du latin latro, -onis, « soldat », puis « voleur, bandit ». ☆1. Brigand, voleur. ÉCRITURE SAINTE. Chacun des deux malfaiteurs qui furent mis en croix aux côtés de Jésus-Christ. Le bon larron, qui se repentit de ses fautes. Le mauvais larron. • Spécialt. Personne qui commet un larcin, qui dérobe furtivement quelque chose. On a pris le larron la main dans le sac. • Expr. Le troisième larron, la personne qui s'empare de ce que deux autres se disputaient, par allusion à la fable de La Fontaine « Les Voleurs et l'Âne ». S'entendre comme larrons en foire, voir Entendre. • Prov. L'occasion fait le larron, on commet parfois des actes répréhensibles parce que la tentation imprévue s'en est présentée. ☆2. Par anal. TYPOGR. Pli accidentel d'une feuille mise sous presse, entraînant un défaut d'impression ; désigne aussi un petit morceau de papier qui, se trouvant sur la feuille à imprimer, reçoit l'impression et laisse un blanc. - RELIURE. Pli d'un feuillet qui, lors de la reliure, n'a pas été rogné avec les autres. Le relieur a laissé plusieurs larrons dans ce volume. - P. ET CH. Larron d'eau, canal pratiqué pour l'écoulement des eaux d'un étang. |