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LARD n. m.
XIIe siècle. Issu du latin lardum, de même sens.
1. Couche de graisse qui se trouve sous la peau de certains quadrupèdes, en particulier du porc. Une épaisse couche de lard. Une race porcine qui fait peu de lard. • Loc. et expr. En parlant de personnes. Pop. Être gras à lard. Faire du lard, prendre de l'embonpoint et, fig., se faire du lard, mener une vie quiète, en évitant efforts et soucis. Tête de lard, personne butée, entêtée. Gros lard, injure visant une personne pesante et indolente. Fig. et pop. Se demander, ne pas savoir si c'est du lard ou du cochon, ne pas savoir à quoi s'en tenir quant aux propos, au comportement, à l'attitude d'une personne. Quand il plaisante, on ne sait pas si c'est du lard ou du cochon. Rentrer dans le lard de quelqu'un, l'attaquer sans ménagement. • Par ext. Graisse située sous la peau de certains animaux amphibiens et des Cétacés. Lard de phoque. Lard de baleine.
2. Morceau de chair de porc où la graisse domine, et qui est préparé pour l'alimentation humaine. Du lard frais, ferme. Du lard salé, du lard fumé. Gros lard (vieilli), lard gras, où se trouve très peu de chair, par opposition à Lard maigre. Une tranche, un morceau de lard. Un rôti piqué, garni, bardé de lard. Une omelette, une soupe au lard.
3. Pierre de lard, nom vulgaire de la stéatite.