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LAQUE n.
XIVe siècle, lache. Emprunté, par l'intermédiaire de l'arabe lakk et du persan lak, du sanscrit laksa, de même sens.

I. N. f.
1. Latex de divers arbustes de la famille des Térébinthacées, qui s'oxyde à l'air, et donne une substance très dure utilisée pour faire des revêtements résistants ; vernis obtenu à partir de cette substance et qui donne un aspect brillant aux surfaces traitées.
2. Par anal. Vernis coloré ou peinture translucide qu'on obtient à partir de diverses substances minérales ou organiques. Laque de Venise, de Florence. Laque d'aluminium. Laques à la nitrocellulose. Pulvériser de la laque sur une carrosserie de voiture. Gomme-laque, voir ce mot.
3. COIFFURE. Produit qu'on vaporise sur les cheveux pour les fixer.

II. N. m.
1. Vernis, le plus souvent noir ou rouge, qu'on prépare avec la résine d'un arbrisseau d'Extrême-Orient, appelé arbre à laque, et qu'on applique sur divers meubles et objets d'art. Le laque de Chine, du Japon. Par méton. Matière enduite de ce vernis. Acheter une table de laque.
2. Objet d'art, meuble revêtu de laque, ou constitué par des couches de laque appliquées sur un support textile. Un laque de Coromandel.