| JUS n. m. XIIe siècle. Du latin jus, « jus, sauce, brouet ». ☆1. Suc extrait d'un végétal, d'un aliment, par pression, par coction ou par tout autre moyen. Exprimer, tirer le jus. Jus de pomme, d'orange ou de pommes, d'oranges. Servir des jus de fruit. Jus de réglisse, suc de la racine de réglisse. Du jus de viande. Jus de cuisson, produit au cours de la cuisson d'une viande. Arroser une volaille de son jus. Des légumes cuits au jus. • Par ext. Fam. Le jus de la vigne, le jus de la treille, le vin. • Expr. fig. et pop. Avoir du jus de navet dans les veines, manquer d'énergie. Jeter du jus, son jus, faire grand effet. Cuire dans son jus, avoir très chaud. Laisser quelqu'un cuire, mariner dans son jus, le laisser attendre, s'impatienter, s'inquiéter, etc. Dans l'argot des antiquaires et des salles de vente. Ce meuble, ce tableau est dans son jus, est dans son état d'origine, n'a pas été restauré ni remanié. ☆2. Par anal., dans des expressions populaires ou argotiques. Jeter quelqu'un au jus, dans l'eau. Couper le jus, le courant électrique. Jus de chaussette, mauvais café et, simplement, jus, café. Argot militaire. Au jus ! appel pour le café. C'est du quinze au jus, la fin du service aura lieu dans quinze jours. |