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INTERPRÉTATION n. f.
XIIe siècle. Emprunté du latin interpretatio, « interprétation, explication, traduction ». Action d'interpréter ; résultat de cette action.
1. Anciennt. Traduction d'une langue dans une autre.
2. Explication du sens qu'on peut donner à un texte. L'interprétation erronée, contestée qu'on a donnée de ce passage. Cette phrase ne peut recevoir de meilleure interprétation. Interprétation symbolique, allégorique. L'interprétation des lois, d'une convention, d'une clause. Un texte sujet à interprétation, qui demande à être éclairé ou qui peut être diversement expliqué. Iron. Il a une interprétation toute personnelle du règlement, des règles de la politesse. • Par ext. Attribution d'une signification à un phénomène, un fait, etc. L'interprétation des songes, des oracles. Sa conduite, ses paroles ont donné lieu à des interprétations malveillantes. Ces évènements ne peuvent souffrir qu'une seule interprétation. PSYCHOPATHOL. Délire d'interprétation, délire systématisé donnant de faits réels des interprétations erronées. • Titre célèbre : De l'interprétation, d'Aristote (IVe siècle av. J.-C.).
3. Le fait de jouer une œuvre dramatique ; la façon dont une pièce, un rôle sont compris et traités par les acteurs. L'interprétation d'un rôle, d'un personnage, d'une pièce de théâtre. Une interprétation nouvelle, originale. Ce spectacle vaut surtout par l'interprétation. Recevoir un prix d'interprétation. Se dit aussi en parlant de l'exécution d'une œuvre musicale. Comparer diverses interprétations d'une sonate.