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INTENDANCE n. f.
XVIe siècle. Dérivé d'intendant ou issu du latin médiéval superintendentia, « surveillance ».
1. HIST. Charge d'un intendant de province ; division territoriale dépendant d'un intendant de province (on disait aussi Généralité). L'intendance du Languedoc, de Provence. S'est dit aussi de certaines fonctions publiques. L'intendance des Bâtiments, des Vivres, des Menus Plaisirs.
2. Fonction d'un intendant. Il lui a donné l'intendance de sa maison, de ses biens. Par ext. Administration, gestion. Il fut chargé de l'intendance de cette propriété. ADM. Intendance universitaire, service chargé des questions financières et matérielles d'un établissement d'enseignement (on disait naguère Économat). • MILIT. L'intendance militaire ou, ellipt., l'intendance (anciennt.), le service chargé de tout ce qui concerne l'administration, le ravitaillement et l'entretien des armées. Le corps de l'intendance. Un attaché d'intendance. Les bureaux, les magasins de l'intendance. En 1983, le service de l'intendance a été remplacé par le commissariat de l'armée de terre. • Expr. fig. L'intendance suivra (expression d'origine militaire), s'emploie pour signifier que les moyens matériels devront être adaptés, coûte que coûte, à la décision de l'autorité supérieure et, par ext., que le politique prime l'économique.
3. Par méton. Locaux occupés par les services d'un intendant.