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INDICATIF, -IVE adj. et n.
XIVe siècle. Emprunté du bas latin indicativus, « qui indique ».

I. Adj. Qui indique, qui fournit un renseignement. Signes indicatifs d'une crise. Symptômes indicatifs d'une maladie. Dresser un état indicatif de ses biens. Cette liste n'a qu'une valeur indicative. • Loc. À titre indicatif, pour donner une simple estimation, un ordre de grandeur.

II. N. m.
1. GRAMM. Mode du verbe employé pour exprimer l'état ou l'action de manière positive et certaine, pour énoncer un fait envisagé dans sa réalité. L'indicatif et le subjonctif. Les temps simples et les temps composés de l'indicatif. Conjuguer un verbe au passé composé, au plus-que-parfait de l'indicatif. « J'aime » est le présent de l'indicatif du verbe « aimer ». « Après que » doit être suivi de l'indicatif. • Adjt. Le mode indicatif. LITURG. Se dit, par opposition à Déprécatif, d'une formule qui est énoncée à l'indicatif et ne se présente pas sous forme de prière. « Je te baptise », « je t'absous », sont des formules indicatives ; « Par cette sainte onction, que Dieu te réconforte » est une formule déprécative.
2. Signal, code permettant d'identifier, de reconnaître quelque chose. Indicatif d'appel, groupe de chiffres ou de lettres qui identifient une station radiophonique ou télégraphique. Indicatif d'appel d'un avion, d'un navire. TÉLÉCOM. Chiffres précédant le numéro de téléphone propre à l'abonné, qui sont caractéristiques d'un pays, d'une région. Indicatif de pays, de zone. - RADIO. TÉLÉV. Signal sonore ou visuel qui permet l'identification d'une chaîne, d'une station, d'une fréquence, d'une émission.