| IGNORANCE n. f. XIIe siècle. Emprunté du latin ignorantia, « état d'ignorance ». ☆1. État de celui qui ignore quelque chose, qui manque d'information sur un point précis ou de connaissances dans un domaine déterminé. J'avoue mon ignorance en la matière. Je dois reconnaître ici mon ignorance. Alléguer son ignorance. Il a agi ainsi par ignorance. On l'a laissé dans l'ignorance du danger, dans l'ignorance de ce qui se tramait. Dans l'ignorance de vos intentions, je ne savais comment agir. • THÉOL. Le fait d'être privé de la connaissance des vérités de la foi et de la loi. Pécher par ignorance. L'ignorance du bien, du mal. Ignorance affectée, volonté coupable de ne pas savoir. • Spécialt. État d'innocence d'une personne qui ne sait rien des choses de l'amour. Une jeune fille tenue dans l'ignorance. ☆2. Absence complète de connaissances, défaut général d'instruction. Un individu d'une ignorance extrême, grossière ou, fam., d'une ignorance crasse. Je lui ai fait honte de son ignorance. Maintenir un peuple dans l'ignorance, entretenir l'ignorance. Un siècle d'ignorance. ☆3. Faute, lacune qui manifeste le défaut de connaissance. Ce livre est plein d'ignorances impardonnables. Cette ignorance lui a été fatale. |