| HÉRITIER, -IÈRE n. XIIe siècle, eritier. Issu du latin hereditarius, « reçu par héritage », puis, en latin médiéval, « qui hérite ». ☆1. Personne appelée par la loi à recueillir l'héritage de quelqu'un. Héritier naturel, légitime, universel, nécessaire, testamentaire. Héritier institué, désigné par testament. Héritier réservataire, à qui une part d'héritage doit être obligatoirement réservée. Faire acte d'héritier, se porter héritier. Héritier présomptif, qui a vocation à la succession d'une personne. Héritier en ligne directe, en ligne collatérale. Instituer un héritier, faire institution d'héritier. Mourir sans héritier. • Absolt. Enfant, descendant en ligne directe, en tant qu'il est héritier naturel. Sa femme attend un héritier, ne lui a pas encore donné d'héritier. Ce prince n'ayant pas laissé d'héritier, la Couronne fut dévolue à son frère. ☆2. Par ext. Personne qui est appelée à hériter d'un bien, d'un droit. Héritier d'une grande fortune. L'héritier de la Couronne. En apposition. Prince héritier. • Spécialt. Jeune personne qui doit hériter d'une grande succession (surtout au féminin). Épouser une héritière, une riche héritière. Se dit aussi, plus généralement, de quelqu'un dont la position est assurée par la famille à laquelle il appartient. C'est un héritier. • Par anal. En parlant de richesses d'ordre intellectuel ou moral transmises par les parents, les ancêtres. Nous sommes les héritiers d'une vieille civilisation, d'une longue tradition. Se montrer le digne héritier de ses ancêtres, digne du nom dont on est l'héritier. Être l'héritier spirituel, intellectuel de quelqu'un. Iron. Il est bien l'héritier, le digne héritier de son père, il présente les mêmes travers, les mêmes défauts que lui. |