HYPOTHÈQUE n. f.
XIII^e siècle, ypoteque. Emprunté, par l'intermédiaire du latin hypotheca, du grec hupothêkê, « ce qui sert de fondement ; gage ». DROIT. Droit réel constitué en garantie d'une dette sur les biens du débiteur, et qui suit ces biens même lorsqu'ils changent de main. Prendre une hypothèque ou prendre hypothèque sur un bien. Hypothèque légale, déterminée par la loi. Hypothèque judiciaire, imposée par un jugement. Hypothèque conventionnelle, résultant d'un contrat entre les parties. Une propriété grevée d'hypothèques. Consentir une hypothèque. Hypothèque de premier rang ou première hypothèque, qui doit en cas de vente s'imputer la première sur le produit du bien qu'elle frappe. Prêter en première hypothèque. Purger, éteindre, lever une hypothèque, en remboursant la somme empruntée. Conservateur, conservation des hypothèques, voir ces mots. Déclaration, inscription d'hypothèque. Obtenir la mainlevée d'une hypothèque. Dégager une terre, un immeuble d'une hypothèque. • Expr. fig. Prendre une hypothèque sur l'avenir, s'engager sur l'assurance de ce qu'on ne possède pas encore, sans garantie. Grever l'avenir d'une lourde hypothèque, prendre une disposition ou une décision qui risque de ralentir ou de compromettre l'évolution d'une action.