HIRONDELLE n. f.
XVI^e siècle, hyrondelle. Emprunté de l'ancien provençal irondela, diminutif de irunda, issu du latin hirundo, « hirondelle ».
☆1. Passereau migrateur au dos noir et au ventre blanc, aux ailes longues et pointues, à la queue plus ou moins fourchue, remarquable par la rapidité et l'élégance de son vol. L'hirondelle construit son nid dans les cheminées, sous les combles, aux angles des fenêtres. L'hirondelle rase le sol quand le temps devient orageux. L'hirondelle de rivage. L'hirondelle gazouille, trisse. En apposition. D'un noir, d'un bleu hirondelle ou, ellipt., noir hirondelle, bleu hirondelle, noir bleuté ou bleu très foncé. Une robe noir hirondelle. • Par anal. Hirondelle de mer, nom usuel de la sterne ; sert parfois aussi à désigner les poissons volants. • Expr. Au retour des hirondelles, au printemps. Partir avec les hirondelles, partir en automne. Une hirondelle ne fait pas le printemps (expression proverbiale empruntée à Aristote), une fin heureuse n'est pas garantie par un premier signe favorable.
☆2. Fig. et fam. Se disait des agents de police à bicyclette, dont la pèlerine flottante évoquait les ailes de cet oiseau. • Iron. Se dit d'une personne qui s'introduit sans invitation dans une réception privée, dans une répétition générale de théâtre.
☆3. Spécialt. CUIS. Nid d'hirondelle, nid de la salangane, sorte d'hirondelle des côtes de la mer de Chine, qui est fait d'algues que cet oiseau a absorbées puis dégurgitées, et qui constitue un mets apprécié en Extrême-Orient. Potage aux nids d'hirondelle. - TECHN. Queue d'hirondelle, autre nom de la queue d'aronde (voir Aronde).