| HAIE n. f. XIIe siècle. Issu du francique *hagja, « haie ». ☆1. Alignement d'arbres, d'arbustes ou de branchages entrelacés, servant de clôture ou de protection contre le vent. Une haie de noisetiers, d'aubépines, de troènes. Tailler une haie. Les haies du bocage normand. Haie vive, formée d'arbustes en pleine végétation, par opposition à Haie morte, faite de branches sèches. ☆2. Dans une épreuve sportive, obstacle constitué par une haie naturelle ou factice qu'il faut franchir. Le cheval s'est dérobé à la première haie. Course de haies, course hippique où les chevaux doivent franchir plusieurs haies. Se dit également d'une course à pied où les athlètes franchissent des barrières légères disposées sur la piste à intervalles réguliers. En apposition. 110 mètres haies, 400 mètres haies. ☆3. Alignement de personnes postées côte à côte le long d'une voie, pour protéger ou ménager le passage. Disposer une haie de soldats pour contenir la foule. Faire, former la haie, se ranger pour former une haie. Haie d'honneur. Le cortège s'avançait entre deux haies de spectateurs. ☆4. Pièce de la charrue, nommée aussi Flèche (voir ce mot). |