| ![]() ![]() ![]() ![]() GUÉRIR v. tr. et intr. XIe siècle, guarir, d'abord au sens de « protéger, garantir ». Issu du francique *warjan, « défendre, protéger ». ★I. V. tr. ☆1. Délivrer par des soins appropriés d'un mal physique, d'une maladie. Ce médecin l'a guéri d'une pneumonie. Dans huit jours, vous serez guéri. • Par méton. Faire cesser un mal. Guérir une plaie. • Absolt. L'art de guérir, la médecine. Soigner n'est pas guérir. C'est un remède qui guérit presque à coup sûr. Expr. proverbiale. Mieux vaut prévenir que guérir. ☆2. Fig. Délivrer d'un mal moral, d'un travers. Rien ne saurait le guérir de cette passion. Cette mésaventure l'a définitivement guéri de son indiscrétion. Par méton. Guérir un chagrin. Expr. proverbiale. La mort guérit toutes nos misères. ★II. V. intr. ou pron. ☆1. Se débarrasser d'un mal physique, recouvrer la santé. Il guérit peu à peu. Par méton. Une blessure qui tarde à guérir. Pron. à sens passif. Cette maladie se guérit très bien. ☆2. Fig. Se débarrasser d'un mal moral, se corriger d'un défaut ; être lavé de ses péchés. Guérissez-vous de cette manie. Il avait réussi à se guérir de sa timidité. Son âme sera guérie. Par méton. Sa peur n'a jamais guéri, ne s'est jamais guérie. |