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GOUFFRE n. m.
XIIe siècle, gofre. Emprunté du grec kolpos, « pli creux ; golfe, vallée encaissée ».
1. Cavité large et très profonde, souvent creusée par les eaux et qui s'ouvre à la surface du sol. Le bord, le fond d'un gouffre. Un gouffre béant. Se pencher au-dessus d'un gouffre. Le gouffre de Padirac. Par ext. Gouffre sous-marin. La route côtoyait des gouffres, d'effrayantes profondeurs. Expr. Des gouffres sans fond. • Par anal. Courant tourbillonnaire, tourbillon qui se creuse dans les mers, les océans. Le gouffre de Charybde. Le gouffre du Maelstrom.
2. Fig. Se dit de ce qui paraît sans limites. Le gouffre du néant. Tomber dans le gouffre de l'oubli. Un gouffre de tristesse, d'ennui. Cet évènement les a plongés dans un gouffre de malheurs, de misères. Par méton. Fam. Cet enfant est insatiable, c'est un gouffre. • Se dit particulièrement, et dans un emploi absolu, de ce qui entraîne des frais, des sacrifices, des pertes immenses et sans fin. Ce procès est un gouffre. L'entretien de ces bâtiments est un gouffre pour la commune. Être au bord du gouffre, être dans une situation financière désastreuse, proche de la ruine. Par méton. C'est un gouffre que cet homme-là, un homme qui dépense inconsidérément.