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GIRON n. m.
XIIe siècle, gerun. Issu du francique *gêro, « pièce d'étoffe coupée en pointe ».
1. Partie du corps qui va de la ceinture aux genoux, quand une personne est assise. S'emploie surtout en parlant d'une femme, d'une mère. L'enfant dormait dans le giron de sa mère, dans le giron maternel. • Expr. fam. Pleurer dans le giron de quelqu'un, se plaindre auprès de lui, chercher une consolation, un appui de sa part. • Fig. Lieu, société où l'on est accueilli, protégé. Le giron familial. Il n'a pas quitté le giron de l'Université. Le giron de l'Église, la communauté de l'Église catholique. Ramener quelqu'un au giron de l'Église. Revenir au giron de l'Église.
2. ARCHIT. Se dit de la partie horizontale d'une marche d'escalier.
3. HÉRALD. Pièce en forme de triangle, dont la pointe est au centre de l'écu. Il porte d'or au giron d'azur.