| GAIN n. m. XIIe siècle. Déverbal de gagner. ☆1. Profit que l'on tire d'un travail, d'un commerce, d'une vente, etc. Gain considérable, médiocre, faible. Gain honnête, illicite. Vivre de son gain, de ses gains. Les gains d'un artisan. Il a dépensé en un mois son gain de l'année. Mettre en commun les gains et les pertes. Des gains importants à la Bourse, au jeu. L'appât du gain. Être âpre au gain. • Par ext. Ce qu'on gagne, dans quelque domaine que ce soit. Gain de place, gain de temps. Un gain de puissance. • Fig. et absolt. Bénéfice moral, profit intellectuel. Il n'a tiré aucun gain de ses études. ☆2. Succès, victoire, avantage qu'on emporte dans une entreprise, dans la poursuite d'une affaire. Le gain d'un pari. Le gain d'une partie, de la partie. Se retirer sur son gain, quitter le jeu lorsqu'on a gagné. Le gain d'un procès. Loc. Gain de cause, avantage qu'on obtient dans un litige et, par ext., dans un débat, une controverse quelconque. Avoir, obtenir gain de cause. Le tribunal lui a donné gain de cause. |