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GAI, GAIE adj.
XIe siècle. Probablement emprunté de l'ancien provençal gai, proprement « pétulant, vif ».
1. Qui a de la gaieté ; qui est d'un caractère agréable et enjoué, qui est porté à la joie. Un homme naturellement gai. Des enfants gais. Être gai comme un pinson. très joyeux. Avoir l'esprit gai, un tempérament gai. Par méton. Visage gai, œil gai, qui manifeste la gaieté. Avoir la mine gaie, l'air gai. • Par affaibl. Qui est de belle humeur, que certaines circonstances ont rendu joyeux, content. De gais convives. Par ext. Être d'humeur gaie. La soirée, la réunion a été très gaie, animée et joyeuse. • Fam. Qui est animé, mis de belle humeur par le vin. Nous étions un peu gais à la fin du repas.
2. Qui inspire la bonne humeur, la gaieté. Un air de musique gai, vif et entraînant. Une chanson gaie. Des couleurs gaies, fraîches, éclatantes. Ce que vous m'apprenez n'est pas gai. Ce spectacle nous a paru fort gai. Spécialt. Le gai savoir, désignation ancienne de la poésie des troubadours, par opposition à la théologie et à la philosophie. • Expr. Avoir le vin gai, être ordinairement de belle humeur quand on a un peu bu. Fam. et par antiphrase. C'est gai ! se dit de ce qui semble fâcheux, désagréable. • Spécialt. Qui est d'un caractère un peu libre. Tenir des propos gais. Des contes gais. • Vieilli. Employé comme interjection, pour inciter à la gaieté, à l'entrain, à la bonne humeur. Allons gai ! Gai ! Gai ! marions-nous !
3. ÉQUIT. Cheval gai, cheval fringant, à l'allure vive. - HÉRALD. Se dit d'un cheval qui n'a ni selle ni bride.