| ![]() ![]() ![]() ![]() II. GÉNÉRAL n. m. XVe siècle. Emploi substantivé de général I. ☆1. Dans les armées de terre, de l'air et dans la gendarmerie, officier qui occupe les échelons les plus élevés de la hiérarchie, qui commande une armée ou des armées, un corps d'armée, une division, une brigade. Être promu au grade de général de brigade (deux étoiles), de général de division (trois étoiles), être élevé au rang et à l'appellation de général de corps d'armée (quatre étoiles), de général d'armée (cinq étoiles) (voir Brigade, Division, Corps, Armée). Général en chef, en temps de guerre, général qui commande en chef les forces armées et qui est directement sous l'autorité du pouvoir politique. Mon général (peut-être abréviation ancienne de Monsieur le général), formule par laquelle tout militaire s'adresse à un officier de ce grade ; une femme dira simplement Général, et un civil pourra faire de même ; Monsieur le général peut être employé dans la correspondance, en formule d'appel ou de courtoisie. • Expr. Le général Hiver, l'hiver russe, qui précipita la défaite des armées napoléoniennes en 1812. • Par ext. Grade équivalent dans divers services de l'armée. Médecin général. Ingénieur général. Contrôleur général. • Titre célèbre : Le Général Dourakine, de la comtesse de Ségur (1866). ☆2. Sous l'Ancien Régime, titre de certains officiers civils ou militaires gouvernant un corps, une administration, etc. Général des galères. Général des finances, officier administrant une généralité. |