| ![]() ![]() ![]() ![]() FLEUVE n. m. XIIe siècle, fluive ; refait au XVIe siècle. Emprunté du latin fluvius, de même sens, dérivé de fluere, « couler ». Long cours d'eau aux affluents nombreux et au débit important qui, le plus souvent, se jette directement dans une mer, dans un océan. Un fleuve large, majestueux, profond, rapide. Un fleuve navigable. Le bord, la rive d'un fleuve. La source d'un fleuve. Les eaux, le courant, le cours d'un fleuve. Le débit, le régime d'un fleuve. Le lit, les bras d'un fleuve. L'embouchure, l'estuaire, le delta d'un fleuve. Traverser, passer un fleuve à gué. Spécialt. GÉOGR. Tout cours d'eau qui se jette directement à la mer. Fleuve côtier, qui a sa source près de la côte. L'Odet est un fleuve côtier. - ÉCRITURE SAINTE. Les fleuves du paradis, les quatre fleuves arrosant l'Éden, dans la Genèse. - MYTH. Le fleuve des enfers, le fleuve des morts, que les défunts devaient franchir pour accéder au séjour des morts. Dieu fleuve ou, ellipt., fleuve, divinité qui préside à un fleuve et, par méton., représentation d'une telle divinité. La statuaire représente ordinairement les fleuves sous la figure de vieillards à longue barbe. Fig. Une barbe de fleuve, longue et bien fournie. • Par anal. Se dit de ce qui coule, se répand en abondance. Un fleuve de boue, un fleuve de lave. Litt. Par exag. Un fleuve de sang. • Fig. Se dit de ce qui coule ou semble s'écouler d'un cours continu. Le fleuve de la vie, du temps, des années. En apposition. Roman fleuve, long et abondant, dont les épisodes s'étendent habituellement sur plusieurs générations. Un discours fleuve, très long, trop long. • Titre célèbre : Le Fleuve de feu, de François Mauriac (1923). |