| FIEF n. m. XIe siècle, fiet, feu ; refait au XIIe siècle. D'origine incertaine. ☆1. HIST. À partir du Xe siècle, terre ou droit que le seigneur concédait à un vassal sous condition de foi et d'hommage et en échange de services et d'obligations. Donner, concéder un fief. La cérémonie d'investiture du fief. Tenir un fief. Fief servant, fief mouvant ou arrière-fief, qui relevait d'un autre fief, dit Fief dominant. Fief militaire, fief de chevalier ou fief de haubert, concédé à un chevalier qui devait un service armé à son suzerain. Fief de la Couronne ou plein fief, qui dépendait directement de la Couronne de France. Fief de dignité, auquel était attaché un titre, par opposition à Fief simple. Franc-fief, voir ce mot. Tenir un office, un droit de chasse en fief. À la mort du vassal, ce fief fait retour à la Couronne. Retirer un fief à un vassal félon. Exercer le droit de justice sur son fief. Se retirer dans son fief, dans ses terres. ☆2. Par anal. Domaine où quelqu'un est maître, s'est érigé en maître, exerce une influence exclusive. Fief industriel. Fief électoral. |