FEINDRE v. tr.
(se conjugue comme Atteindre). XI^e siècle. Issu du latin fingere, « façonner, pétrir, modeler », puis « imaginer, inventer faussement ». Simuler. Feindre la joie, l'étonnement. Feindre la colère. Feindre la maladie, la folie. Feindre la soumission. Feindre l'innocence. • Absolt. Donner une fausse apparence de soi-même, déguiser ses sentiments. Savoir feindre. Il est passé maître dans l'art de feindre. Cessez de feindre. À quoi bon feindre plus longtemps ? ÉQUIT. Se dit d'un cheval qui boite légèrement, de façon presque imperceptible. • Feindre de, suivi d'un infinitif ou, class., feindre que, suivi d'un indicatif, faire semblant de. Elle a feint de ne pas bien comprendre. J'ai feint de le croire. Il feint d'être très occupé. Je feignis que je l'aimais.