EXPIATION n. f.
XII^e siècle. Emprunté du latin expiatio, de même sens, dérivé de expiare, « purifier ».
☆1. ANTIQ. Cérémonie religieuse destinée à apaiser la colère des dieux. Des expiations publiques, solennelles. Les Grecs offraient des sacrifices d'expiation aux dieux de l'Olympe. Pratiquer des rites d'expiation. - RELIG. JUIVE. La fête des Expiations, ou de l'Expiation, la quatrième des fêtes établies par Moïse, appelée en hébreu Yom Kippour ou, simplement, Kippour (on dit plus couramment Le jour du Grand Pardon).
☆2. Réparation d'une faute par une peine subie ou imposée. De tels forfaits méritent une expiation éclatante et exemplaire. L'expiation de son crime. L'expiation suprême, la peine capitale. RELIG. CATHOL. Réparation d'une faute, d'un péché, par la pénitence.
☆3. Par exag. Litt. Conséquence, fâcheuse ou terrible, de ce qu'on a fait ou vécu. Sa souffrance actuelle peut passer pour l'expiation de son bonheur d'hier.