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EXEMPT, -TE (p ne se prononce pas, t est muet au masculin) adj. et n.
XIIIe siècle, exant ; XVe siècle, exent. Emprunté du latin exemptus, participe passé de eximere, « retirer, supprimer ».

I. Adj.
1. Dispensé d'une obligation, affranchi ou dispensé d'une charge. Être exempt du service militaire ou, ellipt., être exempt. Dans votre cas, vous devriez être exempt d'impôts. Certaines lettres administratives sont exemptes d'affranchissement.
2. Préservé de, à l'abri de. Mener une vie exempte de préoccupations, de soucis. Personne n'est exempt de faiblesse.
3. Dépourvu de, non entaché de. Son comportement n'est pas exempt d'arrière-pensées. Cet ouvrage n'est pas exempt de fautes d'impression. Pour une fois, son style est exempt d'affèterie. Sa sincérité n'est pas exempte de calcul.
4. DROIT CANON. Qui jouit du privilège de l'exemption. Un ordre religieux exempt. Une abbaye exempte. Les clercs exempts. Par ext. Évêque exempt, voir Évêque.

II. N. m.
1. Rare. Personne qui est exempte d'une obligation. Les exempts d'impôts, les exempts du service militaire. (On dit plutôt Exempté.)
2. Anciennt. Sous-officier de cavalerie, dispensé du service ordinaire, qui commandait en l'absence du lieutenant. Remettre des prisonniers à un exempt. Officier de police chargé des arrestations et de diverses tâches subalternes. Dans la comédie de Molière, c'est un exempt qui vient arrêter Tartuffe.
3. DROIT CANON. Personne qui est partiellement affranchie de la juridiction de l'évêque diocésain. Spécialt. Religieux, religieuse, appartenant à un ordre ou un institut qui jouit du privilège de l'exemption.