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ESTACADE n. f.
XVIe siècle. Emprunté soit de l'italien steccata, « enceinte, palissade », dérivé de stecca, « bâton », soit de l'espagnol estacada, dérivé de estaca, « pieu », se rattachant tous deux à la racine indo-européenne *stig, « piquer ».

I. MARINE.
1. Jetée sur pilotis, servant de brise-lames ou d'appontement. Les pieux, le tablier d'une estacade.
2. MILIT. Barrage flottant de radeaux, de tonnes, de chaînes, etc., destiné à interdire l'entrée d'un port, d'une rade aux navires ennemis.

II. TECHN.
1. TRAV. PUBL. Sorte de pont établi sur pieux ou pilotis.
2. MANUTENTION. Plate-forme surélevée permettant le chargement de matériaux par gravité.
3. NAVIGATION. Ouvrage prolongeant le bajoyer d'une tête d'écluse. Estacade de garage, estacade de guidage.
4. MINES. Engin servant au chargement des berlines.