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ENTENTE n. f.
XIIe siècle, au sens de « attention, préoccupation ». Du participe passé féminin substantivé du latin populaire *intendita (pour intenta) de intendere (voir Entendre)
1. Vieilli. Connaissance approfondie d'un domaine particulier. Il a l'entente des affaires.
2. Interprétation. N'est plus usité en ce sens que dans la locution À double entente, susceptible de plusieurs sens, équivoque, ambigu. Expression, phrase à double entente.
3. Le fait de se mettre d'accord ; la situation qui en résulte. Parvenir à une entente. Vivre en bonne entente avec quelqu'un. Il règne entre les membres de cette famille une parfaite entente. Expr. Un terrain d'entente, un ensemble de propositions sur lesquelles deux adversaires, deux partis opposés, peuvent se mettre d'accord. Ils ont enfin trouvé un terrain d'entente. • Spécialt. POLIT. Accord, alliance, collaboration entre États. Pratiquer une politique d'entente. L'Entente cordiale, expression servant à désigner le rapprochement franco-britannique en 1904. - ÉCON. Accord conclu entre deux ou plusieurs entreprises pour réduire la concurrence dans un secteur d'activité. Une entente illicite.