ENGOURDIR v. tr.
XII^e siècle, au participe passé ; XVII^e siècle, à l'infinitif. Dérivé de gourd, du latin gurdus, « lourdaud, grossier », puis « engourdi par le froid ». Rendre gourd tout ou partie du corps ; en diminuer la sensibilité ou la mobilité. Le froid l'a engourdi. Certains poissons engourdissent la main de celui qui les touche. Pron. Ses mains s'engourdissent. Par ext. Mettre dans un état de torpeur proche du sommeil. La fatigue a fini par l'engourdir. Fig. L'oisiveté engourdit l'esprit, en diminue la vivacité. Pron. Son esprit s'engourdit.