ENCHANTEMENT n. m.
XII^e siècle. Dérivé d'enchanter.
☆1. Action de soumettre à une influence magique ; résultat de cette action. Faire un enchantement, des enchantements. Soumettre à des enchantements. Formule d'enchantement. Médée était redoutable par ses enchantements. L'enchantement fatal de Tristan et d'Iseult. Les contes de fées et les romans de chevalerie sont remplis d'enchantements. Défaire, briser, rompre un enchantement. • Expr. Par enchantement, comme par enchantement, comme par un effet de magie, avec une promptitude et une facilité inattendues. Le mal cessa par enchantement. La tempête s'apaisa comme par enchantement.
☆2. Fig. et litt. Puissant pouvoir de séduction ; influence inexplicable s'exerçant sur l'esprit, sur les sens. Les enchantements de l'amour, de la musique.
☆3. Par affaibl. Émerveillement, ravissement de plaisir, de joie. Vivre, être dans l'enchantement. J'ai lu son dernier livre avec enchantement. Cette bonne nouvelle m'a mis dans l'enchantement. Par méton. Ce qui cause ce ravissement. Cette fête était fort belle, c'était une succession d'enchantements. Aller d'enchantement en enchantement.