| EMBLÈME n. m. XVIe siècle, au sens 1. Emprunté du latin emblema, « ornement en placage sur des vases », du grec emblêma, « ce qui est enfoncé dans, appliqué sur », « ornement en relief », « mosaïque ». ☆1. Figure symbolique, souvent accompagnée d'une devise aidant à son interprétation. Composer, expliquer un emblème. De nombreux recueils d'emblèmes furent édités au XVIe et au XVIIe siècle. Un serpent qui se mord la queue était chez les anciens Égyptiens l'emblème de l'éternité. ☆2. Attribut d'un être ou d'une chose, destiné à les représenter symboliquement. Le sceptre et la couronne sont les emblèmes de la royauté. Les clés de saint Pierre sont l'emblème de la papauté. Les emblèmes d'une corporation. ☆3. Animal, plante ou objet qu'une personne, une autorité, une nation, etc., choisit pour représentation symbolique. La louve, emblème de Rome. La salamandre était l'emblème de François Ier. La fleur de lis, emblème de la monarchie française. Les emblèmes d'un parti politique. ☆4. Être ou objet associé à une idée par certains de ses caractères et consacré par l'usage pour figurer cette idée. La chouette était, à Athènes, l'emblème de la sagesse. Le lis, emblème de la pureté. |