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EMBALLER v. tr. et pron.
XIVe siècle, comme transitif. Dérivé de balle, au sens de « paquet ».

I. V. tr.
1. Mettre des objets en balle, empaqueter, envelopper une marchandise en vue d'un transport. Emballer des tableaux, des livres, des meubles. Fig., fam. et vieilli. Emballer quelqu'un, le faire monter dans une voiture, dans un train. Argot. Emballer quelqu'un, s'assurer de sa personne et le conduire en prison. Les gendarmes l'ont emballé.
2. Faire aller trop vite. Le cocher avait emballé ses chevaux. MÉCAN. Emballer un moteur, le faire tourner à une vitesse qui dépasse le régime recommandé.
3. Fig. et fam. Ravir de surprise, d'admiration ; enthousiasmer. Son discours a emballé le public. Elle est emballée par ce projet. Par litote. Cela ne m'emballe pas, cela ne me plaît pas du tout.

II. V. pron.
1. En parlant d'une monture ou d'une bête de trait. S'emporter, ne plus obéir à la main de son maître. Le cheval a pris peur et s'est emballé. MÉCAN. En parlant d'un moteur. Dépasser le régime recommandé. Le moteur s'est emballé. Par méton. La machine tourne vite, elle risque de s'emballer. • Par ext. Les prix s'emballent, montent de façon précipitée et inquiétante sans qu'on puisse les maîtriser.
2. Fig. et fam. Se laisser emporter par un sentiment irréfléchi, impétueux, excessif. S'emballer pour une nouvelle mode. Il s'est emballé, cédant à l'impatience, à la colère. Ne nous emballons pas, réfléchissons !