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ELLIPSE n. f.
XVIe siècle, comme terme de grammaire. Emprunté du latin ellipsis, « suppression d'un mot », du grec elleipsis, dérivé de elleipein, « laisser de côté, négliger ». Au sens II (XVIIe siècle), emprunté du latin scientifique moderne ellipsis, l'ellipse étant un cercle imparfait.

I. RHÉTOR.
1. Figure consistant à faire, dans un énoncé, l'économie d'un ou plusieurs termes. Il y a ellipse quand on dit « La Saint-Jean » pour « la fête de saint Jean », « entrer en cinquième » pour « entrer en classe de cinquième », « il prit sur lui d'attaquer » pour « il prit sur lui le risque, la responsabilité d'attaquer ». L'ellipse permet d'éviter la répétition lorsqu'on répond à une question, lorsqu'on coordonne ou compare deux termes. On dira, par ellipse, « compris ! », « enfin libre ! ».
2. Par ext. Raccourci, allusion, sous-entendu dans l'écriture, dans le style. L'ellipse permet souvent la création d'images. Omission volontaire d'un ou plusieurs éléments dans le déroulement d'une narration, d'un exposé. Recourir à l'ellipse. Un récit à ellipses, qui comporte des ellipses.

II. GÉOM. Courbe plane fermée, définie comme le lieu géométrique des points dont la somme des distances à deux points fixes est constante. L'orbite des deux composantes d'une étoile double autour du centre de gravité est une ellipse.