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EFFONDREMENT n. m.
XVIe siècle, en agriculture. Dérivé d'effondrer.
1. AGRIC. Vieilli. Action d'effondrer la terre d'un champ.
2. Le fait de s'effondrer ; l'état qui en résulte. L'effondrement d'un plancher surchargé. L'effondrement d'un toit sous le poids de la neige. L'effondrement d'un pont. L'effondrement d'un immeuble vétuste. Par méton. Amas de débris, de décombres. Errer parmi les effondrements de pierres et de gravats. • Fig. Anéantissement, ruine, disparition d'une institution, d'un groupe social, etc. L'effondrement de l'Empire romain. L'effondrement d'un régime politique. L'effondrement d'une fortune. L'effondrement d'une grande famille. L'effondrement des valeurs morales.
3. Le fait, pour une personne, de perdre toutes ses forces physiques ou morales ; l'état qui en résulte. L'effondrement d'un athlète après une épreuve. L'effondrement d'un candidat malheureux.
4. FINANCES. Baisse brutale des prix, des valeurs, d'une monnaie. L'effondrement des cours de la Bourse. L'effondrement de la rente.
5. GÉOL. Zone, bassin d'effondrement, où le sol s'est profondément affaissé. L'Alsace est une vallée d'effondrement.