EFFLEURER v. tr.
XIII^e siècle, esfloré, « qui a perdu sa fraîcheur » ; XVI^e siècle, « dépouiller de ses fleurs », puis « toucher très légèrement ». Dérivé de fleur.
☆1. Vieilli. Dépouiller une plante de ses fleurs. Effleurer un rosier.
☆2. Entamer, entailler superficiellement quelque chose ; égratigner. La balle a effleuré le mur. L'épée lui effleura la peau, le bras. Fig. Les calomnies n'ont pas effleuré sa réputation.
☆3. Toucher très légèrement. Effleurer les cheveux d'un enfant. Fig. Se présenter fugacement à l'esprit de quelqu'un. Un soupçon effleura son esprit. Ce soupçon ne l'a pas même effleuré. Cette idée l'a à peine effleuré.
☆4. Examiner superficiellement, sans s'attarder ni s'attacher. Il l'effleura du regard. Il a seulement effleuré le sujet.
☆5. TANNERIE. Retirer la couche superficielle, la fleur d'une peau, pour la rendre plus souple et plus douce au toucher.