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DÉVOUER v. tr. et pron.
XVIe siècle, pronominal, « se consacrer à quelque chose », puis « se sacrifier » ; XVIIe siècle, comme transitif. Dérivé de vouer, sous l'influence du latin devovere (voir Dévot).

I. V. tr.
1. Vouer, consacrer par un vœu. Dévouer une victime expiatoire aux dieux. Il avait dévoué ses fils au service de la patrie.
2. Consacrer sans réserve au service de quelque chose. Dévouer sa vie à la recherche. Il a dévoué son existence à une grande cause. Il a dévoué sa carrière au service de l'État.

II. V. pron.
1. Se dévouer à, se vouer, se consacrer par un vœu à. Se dévouer à Dieu, à la vie monastique. Par ext. Servir sans réserve une personne ou une cause, s'attacher à son service, à ses intérêts. Se dévouer à son pays, au bien public. Se dévouer aux volontés de quelqu'un. Il se dévoue à sa famille, à ses amis, à son métier. Elle s'est dévouée à la cause des déshérités.
2. Se dévouer pour, se sacrifier, en s'exposant parfois aux dangers les plus graves ou à la mort, pour sauver autrui, pour défendre une cause, au nom d'un idéal moral, religieux, etc. Se dévouer pour soigner des lépreux. Les aînés se sont dévoués pour élever leurs cadets. Se dévouer pour la patrie. Iron. et fam. Qui veut bien se dévouer pour aller faire les courses ?