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DÉPOUILLEMENT n. m.
XIIe siècle, despouillement, « action de se dévêtir ». Dérivé de dépouiller.
1. Action de dépouiller, d'ôter la peau d'un animal mort. Le dépouillement d'un lièvre, d'une anguille.
2. État de celui qui a été dépouillé de ses biens ou y a renoncé. Ils acceptent mal le dépouillement auquel ils sont réduits. L'ascète a choisi de vivre dans le dépouillement, dans le renoncement volontaire. Par anal. Le fait d'être débarrassé de tout ornement superflu. Le dépouillement d'une façade. Un écrivain qui recherche le dépouillement du style. LITURG. CATHOL. Dépouillement des autels, enlèvement des croix, des cierges, des nappes et ornements d'autel qui se fait au rite romain après la messe du Jeudi saint, une fois le saint sacrement porté au reposoir.
3. Examen minutieux d'un dossier, d'un ensemble de documents, en vue d'en faire l'analyse, de l'exploiter. Le dépouillement du courrier, d'un rapport, d'un questionnaire. Le dépouillement des offres dans une adjudication. Spécialt. Le dépouillement d'un scrutin, le décompte des suffrages exprimés dans un vote. Surveiller le dépouillement.