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DÉPLACER v. tr.
(se conjugue comme Avancer). XVe siècle, desplacer, au sens 1. Dérivé de place.
1. Changer quelque chose de place ; faire changer quelqu'un de place. Déplacer des livres, des chaises. Ne déplaçons rien. Déplacer un élève trop bavard. Un spectacle qui déplace les foules, qui les attire. Par anal. Avec une valeur temporelle. Déplacer un rendez-vous. La date des vacances a été déplacée. • Spécialt. MARINE. Un navire qui déplace trente-cinq mille tonnes, qui tient la place d'un volume d'eau dont la masse est de trente-cinq mille tonnes. - ADM. Déplacer un fonctionnaire, le faire changer de résidence ou d'affectation, souvent par mesure disciplinaire. - POLIT. Déplacer une population, un groupe humain, commander et réaliser son transfert d'un territoire à un autre. • Fig. Déplacer la question, le problème, changer le point sur lequel porte la discussion, généralement pour éluder la difficulté. Expr. Il se sent de force à déplacer des montagnes, à tenter l'impossible. Fam. Déplacer beaucoup d'air, faire l'important.
2. Pron. Se déplacer, changer de place. Les nuages se déplaçaient rapidement. Le serpent se déplace en rampant. En parlant de personnes. Se transporter d'un endroit à un autre. Beaucoup de gens se sont déplacés pour ce spectacle. Pouvez-vous vous déplacer d'un rang ? Elle est dans l'incapacité de se déplacer sans canne. Cet homme d'affaires ne se déplace qu'en avion. Ce médecin ne se déplace qu'exceptionnellement, ne consulte, en règle générale, que dans son cabinet.