| DÉPLACEMENT n. m. XVIe siècle, desplacement, au sens 1. Dérivé de déplacer. ☆1. Action de déplacer ; résultat de cette action. Le déplacement d'un meuble, d'une statue. Le simple déplacement d'une virgule peut modifier le sens de toute une phrase. Un déplacement de l'accent tonique. PHYS. Le déplacement de l'eau par un corps immergé. - MARINE. Le déplacement d'un navire, la masse du volume d'eau dont il tient la place quand il flotte. Déplacement en charge, à pleine charge. Déplacement lège, à vide, sans cargaison. - GÉOM. Le fait de modifier la position d'une figure sans la déformer. Déplacement par translation, par rotation. - ADM. Le déplacement d'un fonctionnaire, son changement de résidence ou d'affectation par décision supérieure. À titre de sanction, il a fait l'objet d'un déplacement d'office. - POLIT. Un déplacement de population, le transfert d'une population d'un territoire à un autre. - PSYCHAN. Report inconscient d'une charge affective sur un objet servant de substitut, notamment dans le rêve. ☆2. En parlant d'une chose. Le fait de se déplacer. Le déplacement de l'aiguille sur le cadran d'une montre. SC. Le déplacement vers le rouge des raies du spectre. Le déplacement des couches géologiques dans la formation d'une faille. Le déplacement d'un organe, d'une rotule. • Fig. Un faible déplacement de voix peut entraîner la chute d'un gouvernement. ☆3. En parlant d'une personne. Le fait de se transporter d'un lieu à un autre. Son infirmité lui interdit tout déplacement. Aimer les déplacements, les voyages. Expr. fam. Ça vaut le déplacement, cela mérite qu'on fasse un voyage pour le voir. Spécialt. Voyage imposé par l'exercice d'un métier, d'une charge. Sa profession l'oblige à de nombreux déplacements. Suivre tous les déplacements d'un ministre. Les frais, les indemnités de déplacement d'un fonctionnaire. Être en déplacement. |