| DÉPENDANCE n. f. XIVe siècle, aux sens 1 et 2 ; XVIIe siècle, au sens 3. Dérivé de dépendre II. ☆1. Relation étroite et parfois réciproque, impliquant ou non une subordination, entre des réalités, des idées. L'étroite dépendance qui unit toutes nos facultés. Dans le corps humain, il y a dépendance entre différents organes. Newton a découvert la dépendance entre l'attraction universelle et la pesanteur. Il existe une certaine dépendance entre la politique et l'économie. La dépendance entre l'idée de justice et l'idée d'égalité. ☆2. Ce qui se rattache, comme élément accessoire, à une chose principale, le plus souvent en parlant de biens immobiliers. Notre maison est une ancienne dépendance du manoir voisin. Faute de place au château, on a dû le loger dans les dépendances. Vendre une terre avec ses dépendances. Litt. Les dépendances d'un empire. ☆3. Le fait pour une personne ou un groupe de personnes de dépendre de quelqu'un d'autre ou de quelque chose ; sujétion. Tenir quelqu'un dans la dépendance, en dépendance. Être sous la dépendance, dans la dépendance de quelqu'un. Un enfant sous la dépendance de ses parents. S'affranchir de toute dépendance. L'état de dépendance d'un malade, d'un invalide, son incapacité à accomplir seul les actes de la vie quotidienne. La dépendance économique d'un travailleur vis-à-vis de son employeur. Vivre dans la dépendance d'un pays étranger et, ellipt., de l'étranger. Un petit État dans la dépendance d'un plus grand, d'un plus riche. PATHOL. Asservissement à un produit nocif, à une drogue, dont l'absorption répétée a créé un besoin impérieux. L'abus du tabac, de l'alcool finit par créer un état de dépendance. L'état de manque révèle la dépendance du toxicomane. |