| I. DÉPART n. m. XIIIe siècle, au sens de « action de partir » ; XIXe siècle, au sens 2. Déverbal de départir, au sens de « s'en aller, partir », en ancien français. ☆1. Action de partir ; moment où l'on part. Envisager un départ pour l'étranger. Faire des préparatifs de départ. Être sur son départ ou, fam., sur le départ, près de partir. Avancer, retarder, reporter son départ. Le jour du départ. Un départ subit, précipité. Consulter le tableau des départs, dans une gare, dans un aéroport. Donner le signal du départ ou, ellipt., le départ. Arriver à la gare après le départ du train. BALIST. Sortie d'un projectile hors de l'instrument qui le lance. Le départ d'une flèche, d'un obus. - COMPT. Le départ d'un compte, la date d'ouverture d'un compte au grand livre. - SPORTS. Le départ d'une course. Ligne de départ. Bloc de départ, voir Bloc. Faire un faux départ, devancer le signal. Prendre un bon, un mauvais départ. Fig. Il a pris un bon départ dans la vie. L'enquête prend un nouveau départ. - JEUX. La case de départ au jeu de l'oie. Expr. fig. et fam. Revenir à la case départ, avoir à reprendre une action depuis le début, comme il en va au jeu de l'oie lorsqu'on est renvoyé à la première case. • Par ext. Le fait de quitter un emploi, une fonction. Un départ en retraite. Il a donné sa démission, mais ce n'est qu'un faux départ. Fam. Un départ en fanfare, une démission fracassante. • Titre célèbre : Le Chant du départ, de Méhul (1794). ☆2. Lieu d'où l'on part. Attendez-moi dans le hall de la gare, du côté du départ ou, ellipt., au départ, aux départs. Où est le départ de la troisième course ? Par anal. Un départ d'escalier. ☆3. Origine, commencement. L'auteur a trouvé une bonne idée de départ pour sa pièce. Point de départ, situation initiale. Le point de départ d'une recherche, d'une rébellion, d'un scandale. • Loc. adv. Au départ, au début. Dès le départ, dès le premier instant, de prime abord. Il était évident dès le départ que l'affaire échouerait. |